Le Hobbit
"Dans une caverne sous la terre, vivait un hobbit". C'est par ces mots que commence le livre classique pour enfants de Tolkien, Le petit hobbit. 75 ans après sa première publication, la préquelle de Le Seigneur des Anneaux a enfin réussi à se faire une place sur le grand écran.
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Le Hobbit
La trilogie du Hobbit : meilleure qu'on ne le dit ?
Imaginons que tout le comité de direction de la Warner vienne te voir et te demande de réfléchir à une adaptation du classique de la littérature jeunesse de J.R.R. Tolkien, Bilbon le Hobbit. Et s'il te plaît, sans vouloir te commander, en répétant le succès mondial du Seigneur des Anneaux. À combien évaluerais-tu tes chances de réussite ? C'est bien ce qu'on pensait. Les nombreux cinéastes ultra-talentueux qui se cachent derrière Un voyage inattendu, La Désolation de Smaug et La Bataille des Cinq Armées ont probablement eu la même réaction.
Pas étonnant, Le Seigneur des Anneaux est un succès sans précédent qui a changé durablement la face d'Hollywood. Réitérer l'exploit relèverait du petit miracle, même dans les meilleures conditions. Et les conditions auxquelles Peter Jackson se retrouve confronté sont tout sauf idéales. Après tout, il n'était pas du tout prévu que ce soit lui qui réalise, mais Guillermo del Toro, qui a dû quitter le projet assez soudainement. Pour sauver la trilogie, Jackson prend le relais, mais on ne lui laisse pas le temps de préparer correctement une entreprise aussi colossale. Au lieu de cela, il doit travailler sur la base de ce qu'un autre réalisateur a mis en place pendant un an et demi.
Partant de là, il n'est pas surprenant que la trilogie du Hobbit ne soit pas parfaite. Mais elle a quand même été un succès. Ces films réunissant Martin Freeman, Ian McKellen et Richard Armitage ont rapporté près de 3 milliards de dollars au box-office. Et malgré toutes les critiques indéniables, beaucoup d'éléments plaident en faveur du Hobbit. C'est notre avis, en tout cas. On t'explique pourquoi.
Notre top des points forts de la trilogie
Quand on veut tourner plusieurs films sur les Hobbits, mieux avoir au moins un assez bon hobbit. Et en castant Martin Freeman, Peter Jackson a mis dans le mille ! Toute la carrière de Freeman est construite sur des représentations de mecs lambda, que ce soit dans The Office, Sherlock ou Le Guide du voyageur galactique. Qui mieux que lui pouvait incarner Bilbon Sacquet, un humble hobbit doué d'aucun talent incroyable, qui doit faire appel à tout son courage pour survivre à son aventure avec Gandalf et Thorin. Pour nous, Freeman est le cœur battant de la trilogie. Il trouve toujours le ton juste, qu'il se fâche contre les nains ou qu'il tombe sous le charme de l'Anneau Unique de manière à la fois subtile et inquiétante. S'il devait y avoir un problème avec Martin Freeman, ce serait celui-ci : la trilogie se focalise bien trop peu sur lui, surtout dans les deux derniers volets.
Si on parle de Bilbon, il faut aussi mentionner Gollum, joué une fois de plus par l'inégalable Andy Serkis. Certes, son apparition est plutôt courte, mais elle est d'autant plus cruciale. Après tout, c'est cette rencontre qui est à l'origine des aventures du Seigneur des Anneaux. Nous ne saurions jamais trop dire combien la retenue dont fait preuve Peter Jackson à l'endroit de Gollum nous impressionne. Une retenue qui aurait peut-être fait du bien à la trilogie du Hobbit sur d'autres points. Quoi qu'il en soit : il aurait été facile de mettre davantage en lumière ce personnage emblématique. À la place, voici ce qu'on a : deux acteurs exceptionnels qui font ce qu'ils font le mieux. Le fait que les dialogues soient restés fidèles au livre est également un atout pour la scène.
Nous pensons aussi que la descente de Thorin dans la folie est très bien rendue, peut-être même mieux que dans le livre. C'est d'autant plus vrai pour les versions longues, où l'arc de Thorin se tend dès le premier film. D'un nain, on passe aux elfes, qui offrent un beau contraste avec Le Seigneur des Anneaux. Là où les elfes de Fondcombe et de Lórien sont mystérieux, mais toujours prêts à aider, ceux de la Forêt Noire semblent plus dangereux, presque hostiles. Dans les films du Hobbit, ils sont au moins aussi menaçants que les orcs, et on a trouvé très agréable que les elfes soient parfois représentés de manière, disons, moralement ambiguë. Ce qui correspond aussi à certains récits du Silmarillion, donc : un grand coup de chapeau à Thranduil, joué par le formidable Lee Pace.
Il y a encore bien d'autres choses que nous pourrions mentionner. Le puissant Smaug est resté gravé dans nos mémoires, ce qui n'est pas seulement dû aux effets et à la voix de Benedict Cumberbatch, mais aussi aux dialogues proches du livre. Et la scène légèrement abracadabrantesque de la fuite en tonneaux, qui nous amuse toujours bien, tout comme le côté badass de Legolas, qu'on a appris à apprécier. Ou le design des nains. Et tout le temps passé dans la Comté dans le premier film. Mais surtout : le travail des chefs décorateurs de WETA Workshop, une fois de plus au-dessus de tout soupçon, tout comme la géniale bande originale de Howard Shore. Oui, ces films ont leurs défauts. Mais ils ont au moins autant de bons moments.
Orcrist, Dard et tant d'autres
Les adaptations nous ont non seulement apporté près de neuf heures d'images supplémentaires de la Terre du Milieu, mais aussi des tas de produits dérivés du Hobbit qu'il nous faut absolument posséder ! On y trouve de nouvelles versions de l'Anneau Unique, tout un tas de T-shirts et de mugs, sans oublier des répliques haut de gamme qui offrent aux fans le meilleur de ce qu'ils peuvent désirer ! Plusieurs nouvelles épées ont été éditées sous forme de répliques de cinéma (ou d'ouvre-lettres épiques), notamment Orcrist, l'épée de Thorin Écu-de-Chêne, mais aussi Dard, la dague de Bilbon dont hérite plus tard Frodon Sacquet. La carte du Mont Solitaire, si essentielle dans le film, joue également un rôle important dans le merchandising du Hobbit, tout comme la clé de Thorin qui ouvre l'entrée secrète. Et quoi qu'on pense du personnage non canonique de Tauriel, en termes de look, ses couteaux de combat épiques rivalisent sans problème avec l'équipement de Legolas.
Rien que pour toutes ces merveilles, on est contents que la trilogie existe. D'autant plus, ne l'oublions pas, qu'elle ne change rien à l'héritage du chef-d'œuvre de Peter Jackson, Le Seigneur des Anneaux. Si la saga du Hobbit ne trouve pas grâce à tes yeux, il te reste toujours l'autre trilogie de la Terre du Milieu ou, désormais, la série Les Anneaux de Pouvoir, qui se déroule durant le Deuxième Âge de la Terre du Milieu. Mais, maintenant que quelques années ont passé, laisse-nous te donner un petit conseil : n'hésite pas à donner une nouvelle chance au Hobbit. D'après nous, tu ne le regretteras pas ! D'ailleurs : si tu veux connaître l'avis de la communauté Elbenwald sur toute une foule de questions liées au Seigneur des Anneaux, rendez-vous dans le compte rendu de notre grand sondage du fandom.