Dragon Ball

Pourquoi on trouve Dragon Ball culte !

L'autre jour, on a eu une discussion échevelée pour savoir s'il était justifié de considérer Dragon Ball comme une saga culte. On ne voulait pas en croire nos oreilles, mais on n'a pas reculé. Ce qui nous a amené·es à cette conclusion inévitable : tous les (soi-disant) contre-arguments fournis sont exactement les raisons pour lesquelles on aime tant Dragon Ball et surtout Dragon Ball Z. Est-ce qu'on est les seul·es à penser ça ? Est-ce qu'on enjolive un peu les choses ? Ou est-ce que c'est pareil pour toi ?

Comment un contre devient un pour

L'étirement de l'histoire était le point le plus battu en brèche. Le fait que Sangoku ait besoin de ce qui semble être une vingtaine d'épisodes pour charger une attaque. Que Freezer annonce la destruction de la planète Namek dans les cinq prochaines minutes, mais que ça prenne encore neuf bons épisodes. Et qu'il y ait toujours des intrigues secondaires très étranges qui n'ont rien à voir avec le récit principal. Rien de tout cela ne nous a jamais dérangé·es. Au contraire, on attendait chaque nouvel épisode avec impatience. Et, ensuite, on en parlait avec nos ami·es, peu importe ce qui s'était passé et combien il s'en était passé. Et, pour nous, le fait que Sangoku charge ensuite une attaque comme le Genki Dama ne fait que souligner l'immensité des forces qui sont libérées.

Les cris constants pendant les combats ont aussi été très... décriés. Tout comme l'escalade aberrante de la force de combat qui atteint des sphères presque ridicules. Mais, nous, on regardait avec vénération des vidéos de doubleurs comme Patrick Borg et on l'admirait pour son beuglement continu. (Et ce à peu près au même volume auquel on hurlait les chansons d'intro – Cha-la Head Cha-la) Par contre, la force de combat n'est peut-être pas toujours hyper concluante en elle-même, mais elle reste un outil formidable pour comparer Sangoku, Vegeta, Cell, Sangohan, Piccolo, Trunks et tous les autres.

Alors, quand, en plus, Dragon Ball a été qualifié de « trop déjanté », c'était fini pour nous. C'est justement ça, la partie amusante ! Quand on a découvert que Dieu n'était qu'un alien de la planète Namek ? Génial ! Que, dans la Salle de l'Esprit et du Temps, un jour durait une année entière ? Énorme ! Que deux guerriers pouvaient fusionner au prix d'une danse ridicule pour augmenter leur force de combat ! C'est marrant, quoi ! Tout comme certaines répliques cultes ou l'idée de consacrer autant de temps à un personnage comique comme Hercule/M. Satan.

Une passion irréductible

Non, à ce stade, on peut arrêter et dire tout simplement : Dragon Ball est culte – pour nous ! C'est pourquoi on continue aujourd'hui à regarder les anciens épisodes. Ou les épisodes pas si vieux que ça de Dragon Ball Super. Ou les longs-métrages très réussis Dragon Ball Super : Super Hero ou Broly. Ou à jouer à des jeux comme Dragon Ball Z : Kakarot. Et à remplir notre tanière de produits dérivés Dragon Ball ! Et en matière de merchandising Dragon Ball, notre sélection a un niveau d'énergie largement au-delà des 8 000 !

Avec le bon T-shirt (volontiers orange et orné du symbole Kame !), on partage notre passion avec le monde extérieur, tout en faisant de la place dans notre bibliothèque pour accueillir plus de mangas. En attendant, on place au moins une figurine de collection sur notre bureau, on boit notre café dans une tasse convenable, on borde le canapé de coussins assortis et on accroche au mur des posters épiques de notre anime préféré. Et, au milieu de tout ça, il finit par nous être complètement égal de savoir si quelqu'un pense que Dragon Ball n'est pas culte.