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Tous les classiques Disney ont ces moments qui restent à jamais gravés dans la mémoire. Que ce soit le vol d'Aladdin avec le tapis, le combat de Simba contre Scar ou la danse de Belle avec la Bête. Peu importe ton film préféré : Dans notre Disney Shop, tu trouveras tout ce que le cœur d’un fan désire.
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Les sept grandes périodes des films d'animation Disney
Ils ont rythmé notre enfance. La tienne aussi, probablement. Et nous ne serions pas surpris qu'il en soit de même pour tes parents ou tes enfants (le cas échéant). Eux, bien sûr, ce sont les films d'animation Disney. Autrefois dessinés à la main, puis de plus en plus avec une assistance informatique et aujourd'hui exclusivement réalisés en numérique, certains aspects n'ont pourtant jamais vraiment changé en plus de 85 ans : les films Disney reposent sur des personnages géniaux qui apprennent des leçons importantes. Qui, à leur tour, tournent généralement autour de thématiques comme la famille, l'amitié ou la bonté. Malgré ce noyau presque immuable, les choses ont bien changé entre Blanche-Neige et les sept nains et Encanto. Une raison suffisante pour y regarder de plus près ! Et tant qu'à faire, autant présenter les sept grandes périodes des productions Disney.
1937-1942 : l'Âge d'Or
Les Walt Disney Animation Studios sont fondés en 1923 par les frères Walt et Roy O. Disney et portent à l'époque le nom de « Disney Brothers Cartoon Studio ». C'est le plus ancien studio d'animation au monde et, au départ, il produisait exclusivement des courts métrages. Il faudra ainsi attendre 14 longues années avant que ne sorte son premier long métrage. Mais, quand Blanche-Neige et les sept nains a enfin été terminé, il marque immédiatement l'entrée dans l'Âge d'Or de l'animation ! Enfin... Tout n'était pas siiiii doré que ça. En effet, à part Blanche-Neige et Dumbo, les films de cette période, qui étaient d'ailleurs tous supervisés par Walt Disney lui-même, n'ont pas connu un succès énorme. Même Dumbo a été une sorte de coup de chance, car il n'était prévu à l'origine que sous forme de court-métrage. Cependant, après le flop de Fantasia, Walt a dû trouver un moyen d'absorber les pertes. Il a donc vite fait de l'éléphant aux grandes oreilles un projet plus vaste qui, heureusement, a rencontré son public.
Même si l'Âge d'Or ne compte que cinq films, tous ont au moins une chose en commun qui ne correspond pas du tout à la réputation actuelle de Disney. À savoir, le fait de montrer des thèmes et des scènes assez sombres – il suffit de mentionner la méchante sorcière ou la mort de la mère de Bambi ! Mais l'Âge d'Or a aussi lancé certaines tendances que l'on verra sans cesse resurgir dans les années suivantes. Parmi elles : les films de contes de fées et les adaptations d'œuvres littéraires connues, comme Pinocchio, mais aussi le fait de raconter des histoires du point de vue d'un animal. D'autres caractéristiques qui se retrouvent dans quasi tous les films suivants du studio sont le recours à des méchants au physique et à la perfidie débordantes ainsi qu'à des acolytes comiques.
Les films de l'Âge d'Or : Blanche-Neige et les sept nains (1937), Pinocchio (1940), Fantasia (1940), Dumbo (1941), Bambi (1942)
1943-1949 : la période de la guerre
Peu de choses suscitent en nous des connotations aussi positives que les films Disney. Mais, même avec un sujet aussi beau et apparemment léger, il est parfois impossible d'échapper aux dures réalités de la vie. Et bien sûr, la Seconde Guerre mondiale a eu un impact important sur le studio d'animation et l'ensemble du groupe. La période de la guerre, comme on l'appelle avec un peu de pathos, se caractérise par des coupes budgétaires et, donc, une réduction des équipes. Certes, il est sorti un film de plus qu'à l'Âge d'Or, mais les productions ne sont pas du tout comparables. D'abord, parce que des films comme Les Trois caballeros, La Boîte à musique et Le Crapaud et le Maître d'école font partie des œuvres les plus obscures de Disney. Mais surtout, ce ne sont pas des films à proprement parler, plutôt des anthologies de courts-métrages. Franchement ? Pour nous, ce ne sont pas vraiment des films Disney. C'est pourquoi on va passer directement à la suite.
Les films de la période de la guerre : Saludos Amigos (1942), Les Trois caballeros (1944), La boîte à musique (1946), Coquin de printemps (1947), Mélodie cocktail (1948), Le Crapaud et le Maître d'école (1949)
1950-1967 : l'Âge d'Argent
C'est maintenant que ça devient intéressant ! L'Âge d'Argent marque le retour aux vrais longs-métrages d'animation – et nous offre quelques-uns des plus grands classiques de l'histoire du cinéma ! Avec Cendrillon, Alice au pays des merveilles et La Belle au bois dormant, le studio franchit une nouvelle étape dans les adaptations de contes de fées et de romans, tandis que La Belle et le Clochard, Les 101 Dalmatiens et Le Livre de la jungle mettent à nouveau l'accent sur des histoires donnant la parole aux animaux. Quoique : Le Livre de la jungle a tout de même un protagoniste humain en la personne de Mowgli... mais d'une certaine façon, pour nous, Baloo et les autres sont juste beaucoup plus cools que ce petit d'homme buté.
Les caractéristiques communes aux films de l'Âge d'Argent sont difficiles à résumer. Dans un sens, ils semblent tous venir d'un autre monde, même les lieux quotidiens y ont quelque chose de magique – ne serait-ce qu'une table dressée dans une ruelle sombre pour deux chiens qui mangent des spaghettis. Cette atmosphère est en outre portée par l'esthétique générale de l'époque ; de nombreux films se distinguent par des arrière-plans artistiques et des couleurs douces.
Tous les films de cette période n'ont pas été les chouchous des critiques. Merlin l'Enchanteur, par exemple, reçoit un accueil très négatif, et affiche aujourd'hui encore un honteux 66 % sur Rotten Tomatoes. Mais les spectateurs s'en fichent pas mal. Presque toutes les productions sont des succès financiers – même Merlin l'Enchanteur ! L'Âge d'Argent se termine avec la mort de Walt Disney, le dernier film dont il s'est occupé étant Le livre de la jungle.
Les films de l'Âge d'Argent : Cendrillon (1950), Alice au pays des merveilles (1951), Peter Pan (1953), La Belle et le Clochard (1955), La Belle au bois dormant (1959), Les 101 Dalmatiens (1961), Merlin l'Enchanteur (1963), Le Livre de la jungle (1967)
1970-1988 : l'Âge de Bronze
Une période aussi appelée « Ère moderne ». Ce qui nous semble bien trop positif ! Un titre plus approprié serait « phase essai-erreur ». Car la mort de Walt Disney a un fort impact sur le studio. Il manque d'un certain leadership. D'une ligne directrice. Non pas que tous les films de cette époque soient horribles – loin de là ! Pour beaucoup de fans, Les Aristochats est l'un des meilleurs films Disney jamais réalisés et Bernard et Bianca a également de nombreux admirateurs. Malgré tout, les aventures de l'Âge de Bronze sont comme les pièces d'un puzzle qui ne s'emboîteraient pas bien.
En règle générale, Disney s'éloigne du fantastique. Les histoires sont plus sombres, plus proches de notre monde. Ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi ! Pourtant, les films de cette époque sont tout simplement moins bien accueillis, tant par les critiques que par le public. Peut-être aussi parce qu'on cherche en vain de grands thèmes comme dans les chefs-d'œuvre précédents, Les Aventures de Winnie l'ourson faisant figure d'exception. Mais le look y est probablement pour quelque chose. À l'époque, Disney change de processus de production et passe à la xérographie, qui lui permet d'économiser du temps et de l'argent. Cependant, la technique n'étant pas encore tout à fait au point, elle nécessite des traits de bordure noirs très épais. C'est pourquoi les films de cette époque sont aussi appelés « Scratchy Films ».
Les films de l'Âge de Bronze : Les Aristocats (1970), Robin des Bois (1973), Les Aventures de Winnie l'ourson (1977), Les Aventures de Bernard et Bianca (1977), Rox et Rouky (1981), Taram et le Chaudron magique (1985), Basile, détective privé (1986), Oliver & Compagnie. (1988)
1989-1999 : la Renaissance Disney
On peut probablement tous se mettre d'accord sur le fait que cette décennie de l'histoire de Disney regroupe le nec plus ultra absolu des films d'animation du studio ! C'est le moment où la maison mère de Mickey renoue avec ses racines. C'est-à-dire : des films qui intègrent, enfin, à nouveau une bonne part de comédie musicale et adaptent généralement des histoires déjà existantes. Exactement comme avant, quand Walt Disney tenait encore les rênes. Neuf des dix films sortis sont nommés aux Oscars, six repartent avec au moins une des statuettes tant convoitées. Il n'est certainement pas nécessaire de préciser que les films, notamment Le Roi Lion, ont tous connu un succès incroyable.
Le moment est bien choisi pour citer deux noms très importants : Howard Ashman et Alan Menken. Tous deux viennent de l'univers de Broadway et leur premier film Disney est La Petite Sirène. Howard et Alan sont en quelque sorte la clé du succès musical de Disney pendant ce « Second Âge d'Or ». Et, avec une certaine logique, quatre productions de cette époque ont aussi été adaptées en pièces à Broadway. Anyway... Ashman nous quitte dès 1991, emportant avec lui son talent incommensurable, avant même d'avoir pu terminer son travail sur Aladdin. Menken, lui, est toujours actif aujourd'hui et a collaboré à d'innombrables films Disney, dont La Belle et la Bête, Pocahontas et Le Bossu de Notre-Dame. Il a remporté huit Oscars pour son travail et est la seule personne au monde à avoir gagné un Razzie, un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony, ce que les spécialistes appellent un REGOT.
Les films de la Renaissance Disney : La Petite Sirène (1989), Bernard et Bianca au pays des kangourous (1990), La Belle et la Bête (1991), Aladdin (1992), Le Roi Lion (1994), Pocahontas (1995), Le Bossu de Notre-Dame (1996), Hercule (1997), Mulan (1998), Tarzan (1999)
2000-2009 : la période Post-Renaissance
L'ère Post-Renaissance, ou de Transition, est difficile à étiqueter. Les films misent sur une intrigue un peu différente de celle de la décennie précédente. Le style visuel change aussi beaucoup, par rapport au passé mais aussi entre chaque film. La plupart des productions racontent des histoires de familles, de quête d'identité, ce qui semble d'abord assez logique pour du Disney. Par conséquent, le studio fonde de grands espoirs sur des films comme Frère des ours ou Atlantide l'empire perdu, surtout après les succès titanesques des années précédentes. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. Difficile de le formuler de façon sympathique : la plupart des films sont de vrais flops. Quasi aucun d'eux n'a laissé une impression durable, à l'exception peut-être de Lilo & Stitch – ce qui chagrine particulièrement l'auteur de ces lignes, dont Kuzco, l'empereur mégalo est le Disney préféré.
Le point positif de cette période, c'est la volonté de Disney d'expérimenter. Avec Dinosaure, par exemple, Disney s'essaye assez tôt à l'animation par ordinateur, même si, dans ce cas, on a encore filmé des décors réels et que « seuls » les dinosaures ont été créés par ordinateur. Dommage que le studio n'ait, une fois de plus, pas été récompensé pour son approche ouverte. Il n'est donc pas surprenant que Disney se soit alors, une fois de plus, recentré sur ses anciennes vertus.
Les films de la période Post-Renaissance : Fantasia 2000 (1999), Dinosaure (2000), Kuzco, l'empereur mégalo (2000), Atlantide l'empire perdu (2001), Lilo & Stitch (2002), La Planète au trésor : un nouvel univers (2002), Frère des ours (2003), La Ferme se Rebelle (2004), Chicken Little (2005), Bienvenue chez les Robinson (2007), Volt (2008)
2009-présent : le Renouveau
Que l'on pourrait tout aussi bien appeler l'époque actuelle ou la seconde Renaissance Disney. Après que John Lasseter ait pris la direction de Disney Animation en 2006 et que son ancienne entreprise Pixar ait été rachetée, la sortie de La Princesse et la Grenouille marque le début d'une ère de réussite colossale pour les films d'animation Disney. Le retour à l'animation classique est si bien accueilli qu'il lui vaut trois nominations aux Oscars. Raiponce s'appuie également sur des recettes à succès du passé, à savoir des personnages archétypiques (la méchante belle-mère), des acolytes comiques et de superbes numéros musicaux. Résultat : un succès au box-office que seul Disney pouvait surpasser. ce qu'il a fait avec son super carton, La Reine des neiges, qui éclipse en 2013 tout ce qui a été fait auparavant.
Cette fois-ci, Disney sait exactement ce qu'il a entre les mains. Et il faut reconnaître sans jalousie que le studio d'animation n'a pas fait un seul faux pas depuis La Princesse et la Grenouille. Les nombreux films de la dernière décennie sont tous très bons, connaissent le succès financier et présentent étonnamment peu de suites. Mis à part La Reine des neiges 2 et Ralph 2.0, on ne trouve ici que de nouvelles franchises comme Les Nouveaux Héros, Zootopie, Vaiana, Raya et le Dernier Dragon et Encanto, ce dont nous ne saurions trop les féliciter. D'autant que certains films s'essaient même à une structure complètement différente – Encanto, par exemple, est totalement dépourvu de méchants !
Pour nous, Disney peut continuer à suivre ce modèle, tant que la qualité reste au rendez-vous et que les suites ne se succèdent pas. Il est actuellement impossible de dire si et quand on pourra parler de nouvelle ère. Ce qui est probablement mieux pour Disney, au vu de son histoire.
Films de l'ère du revival : La Princesse et la Grenouille (2009), Raiponce (2010), Winnie l'ourson (2011), Les Mondes de Ralph (2012), La Reine des neiges (2013), Les Nouveaux Héros (2014), Zootopie (2016), Vaiana (2016), Ralph 2.0 (2018), La Reine des neiges 2 (2019), Raya et le Dernier Dragon (2021), Encanto (2021)