Assassin's Creed
Il faudrait être un assassin. Qui ne veut pas passer ses journées à escalader des bâtiments, à essayer des gadgets cool, à discuter avec des personnages historiques, à sauter dans des bûches de foin, à jouer à cache-cache avec des représentants de la loi et... à assassiner des gens ?
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Assassin's Creed
La première lame secrète
La lame secrète des Assassins est... enfin, c'est encore Altaïr Ibn-La'Ahad qui en parle le mieux : « La lame secrète nous a accompagnés, toutes ces années. Certains disent même qu'elle nous caractérise. Ils n'ont pas entièrement tort. Nous lui devons nombre de nos succès. » Et il a bien raison ! La première utilisation documentée de cette arme emblématique remonte d'ailleurs au Ve siècle avant Jésus-Christ – plus exactement dans le DLC L'Héritage de la Première Lame d'Assassin's Creed Odyssey. Le combattant d'élite perse Darius l'y utilise pour assassiner le roi Xerxès Ier. Bien qu'il s'agisse de sa première utilisation connue, il n'est pas possible d'affirmer de manière définitive que Darius est également l'inventeur de la lame.
Assassin's Creed : un bref historique
Sauter depuis la Lune pour atterrir dans un tas de foin. Troquer son annulaire contre une lame secrète. Grimper comme un écureuil les parois les plus raides et, s'il reste un peu temps, tailler une bavette avec des personnages historiques comme Léonard de Vinci. Si tu lis ces phrases sans penser immédiatement à Assassin's Creed... on ne voit pas bien ce qu'on peut faire pour toi.
La franchise d'Ubisoft a bien secoué le marché du gaming. La série principale compte aujourd'hui à elle seule pas moins de douze jeux, auxquels s'ajoutent plusieurs spin-offs comme la trilogie Assassin's Creed : Chronicles. Mais l'éternelle confrontation entre Assassins et Templiers s'est propagée au-delà. En 2016, un film avec Michael Fassbender est sorti au cinéma. Il existe aussi divers films d'animation, des tas de livres et d'innombrables bandes dessinées. Et pour ne rien oublier : plusieurs adaptations sous forme de série sont actuellement en cours de préparation. Pas mal pour une franchise qui, contrairement à un Super Mario ou un Zelda par exemple, ne s'appuie pas sur une histoire de plus de 30 ans, mais n'a été portée sur les fonts baptismaux qu'en 2007. Comment en est-on arrivé là ?
Les débuts : où il est question de Donald Duck et d'un prince
Quand on part à la recherche des origines d'Assassin's Creed, on tombe inévitablement sur un autre personnage, connu dans le monde entier. Il s'agit, tu t'en doutes, de... Donald Duck. Oui, oui, tu as bien lu. Plus précisément, du jeu de plateforme Donald Duck : Couak Attack d'Ubisoft. En effet, son lead designer Patrice Désilets voulait travailler sur autre chose que des séries B peu reluisantes et était à la recherche d'un nouveau projet. C'était aussi le cas d'une autre équipe d'Ubisoft qui venait de développer le jeu à succès Splinter Cell. Les deux parties allaient bientôt fusionner pour se consacrer à un autre personnage mondialement connu. Et cette fois-ci, voici venir le nom (ou plutôt la paraphrase) que tu attendais : Prince of Persia.
Désilets rêvait d'offrir un nouveau chapitre au vénérable jeu de plateformes de Jordan Mechner. Sauf qu'il fallait que son prince puisse courir à travers les niveaux avec beaucoup, beaucoup plus de souplesse, oh, et même se déplacer le long des murs dans le plus pur style parkour. Mechner, le créateur, se laisse lui aussi convaincre et, hop, Ubisoft sort Prince of Persia : Les Sables du Temps, un vrai carton dès son lancement ! Puis, ils ont fait ce que tout studio aurait fait dans pareille situation : commander tout un tas de suites. Cependant, Ubisoft avait d'autres plans pour son nouveau designer star, Désilets. Il devait concevoir celui qui, selon la vision de l'époque, serait le remplaçant next gen du prince. Et, pour ça, on lui a donné carte blanche.
Passionné d'histoire depuis toujours, Désilets s'est intéressé au Moyen-Orient et est tombé sur les Hashashin. Il s'agit d'un ordre secret d'assassins, actif surtout aux XIe et XIIe siècles, qui appliquait une « politique stricte de noyautage par l'assassinat secret de dirigeants musulmans et chrétiens » (d'après Wikipédia). Si, avec ça, on n'a pas de quoi faire un jeu ! Pour le gameplay, Désilets a imaginé un mélange d'action et de furtivité, ou pour parler en termes de franchises : un mélange de Prince of Persia et de Splinter Cell. Mais, comme l'ensemble devait être plus grand et plus ouvert que Prince of Persia : Les Sables du Temps, il a été rejoint par Jade Raymond, qui avait l'expérience des mondes ouverts. Ubisoft s'est laissé convaincre par cette approche et une toute nouvelle marque a été créée autour d'Assassin's Creed. Pour se démarquer encore davantage de Prince of Persia, il fallait ajouter un twist qui transporte les joueurs dans le présent. La partie principale se déroulait cependant au XIIe siècle, où on devait, en incarnant Altaïr, assassiner discrètement neuf personnages éminents présentant un véritable contexte historique.
La formule trouvée
À l'issue d'un vrai buzz, Assassin's Creed est lancé en 2007 et connaît un succès foudroyant dès sa sortie ! Attends. En fait, ce n'est pas vrai. Ou plutôt, tout dépend de la façon dont on évalue le succès. Du côté des ventes, Ubisoft n'a pas eu à se plaindre, bien au contraire. Huit millions d'exemplaires pour une toute nouvelle marque, c'était plus qu'un succès d'estime. D'un autre côté, Altaïr n'a pas réussi à convaincre tous les critiques. Avec le recul, surtout, le premier volet de la série a pris du plomb dans l'aile. On a critiqué, par exemple, l'histoire contemporaine de Desmond Miles, les scènes de combat un peu bâclées et les missions secondaires aussi peu nombreuses qu'ennuyeuses.
Mais heureusement, cela n'a pas empêché Ubisoft – on vous a parlé des huit millions de ventes ? – de poursuivre sa quête. Et la fois suivante, tout irait bien mieux. OK, plutôt la fois d'après, car c'est d'abord le peu inspiré Altaïr's Chronicles qui sort sur Nintendo DS. Mais, en 2009, on y est et Assassin's Creed II est effectivement un succès total ! Nouveau protagoniste plus intéressant ? Check ! Nouvelle époque avec des lieux ultra-cools ? Check ! Histoire plus passionnante et plus variée ? Check ! Même les passages avec Desmond sont plus supportables. Le jeu convainc les joueurs comme les critiques, se vend super bien et est encore considéré aujourd'hui par beaucoup comme le meilleur opus de la série.
À ce moment-là Ubisoft pouvait être sûre de ce qu'elle avait entre les mains : une méga-franchise aux possibilités infinies. Et c'est ainsi que l'éditeur s'est imposé de sortir un nouveau jeu à peu près chaque année, parfois même deux. Mais sans les créateurs de la série. Raymond et Désilets n'ont dès lors plus été impliqués dans le développement, une histoire qui mériterait un article à elle seule. Ici, on peut se contenter de dire que leur départ n'a pas eu d'impact négatif, au contraire. Les déclinaisons Assassin's Creed : Brotherhood (le premier en multijoueur) et Assassin's Creed : Revelations offrent une conclusion tout à fait réussie à l'histoire d'Altaïr et d'Ezio.
Mais Ubisoft se doutait bien qu'il ne suffirait pas de sortir le même jeu tous les ans (après tout, ce n'est pas FIFA), alors ils ont continué à peaufiner les détails, petits ou grands. Dans Assassin's Creed III, les joueurs se fraient un chemin à travers l'histoire américaine à coup d'assassinats discrets, sous les traits de Connor, tandis que le quatrième assassin, Edward Kenway, navigue sur les sept mers dans Assassin's Creed : Black Flag. S'en est suivi une excursion plutôt irrégulière dans la Révolution française (Assassin's Creed Unity) et une autre dans l'Angleterre du XIXe siècle (Assassin's Creed Syndicate), mais après ça, d'une certaine manière, le soufflé semblait retomber. Après ce qu'il convient d'appeler chez Assassin's Creed une longue pause créative (deux ans au lieu d'un, *hum, hum*), Ubisoft donne une nouvelle vie à sa série. Assassin's Creed Origins séduit par son système de combat complètement repensé et ses approches de jeu de rôle, mais surtout par son cadre inédit. Cette excursion dans l'Égypte ancienne est suivie, avec Assassin's Creed Odyssey, d'une autre dans la Grèce antique et enfin d'Assassin's Creed Valhalla, désormais le douzième volet de la série.
Plus qu'un jeu
Au cours de son histoire somme toute jeune, Assassin's Creed a bien évolué. Parfois, seuls de petits détails ont été améliorés, parfois ce sont de nouveaux concepts qui ont été tentés. Pas toujours avec succès, mais la plupart du temps, oui. C'est ainsi que la série a réussi à rester pertinente. On le voit non seulement à travers le nombre de jeux produits, mais aussi à travers celui des différents médias mentionnés en début d'article, en particulier les futures transpositions en séries, qui devraient être passionnantes.
Mais surtout, contrairement à beaucoup d'autres studios de jeux vidéo, Ubisoft a aussi bousculé le marché des produits dérivés ! Peu sont les univers gaming, surtout ceux de marques récentes, à disposer d'une gamme de merchandising aussi large que celle d'Assassin's Creed. Ce dont nous sommes plus que ravis ! On est notamment séduits par les figurines Assassin's Creed qui sortent depuis des années, mais on n'est pas contre un petit T-shirt Assassin's Creed bien senti. Et, attention : le monde des produits dérivés Assassin's Creed ne se limite pas à ces catégories assez basiques. Tu veux t'offrir une chope épique aux allures d'objet historique ? On a ça en stock ! Tu as plutôt besoin de quelque chose qui t'aide à jouer ? Que dirais-tu d'un superbe tapis de souris Assassin's Creed ? Bijoux, costumes, carnets, casquettes snapback ou serre-livres super stylés – la franchise propose quasi tout ce qu'on peut proposer. Le merchandising Assassin's Creed en viendrait presque à être plus varié que les époques historiques de ces jeux !